Tribune libre

Halte aux violences du pouvoir algérien !

Nous suivons avec une grande tristesse et inquiétude l’escalade dangereuse qu’impose le gouvernement algérien dans le but d’anéantir la révolte légitime des peuples d’Algérie contre le système qui les a asservis depuis 1962.

La Kabylie, de par son caractère frondeur et avant-gardiste des luttes socio-politiques, subit de plein fouet les retombées des offensives violentes du pouvoir algérien.

Le militant Sofiane BABACI aurait été torturé et violenté dans le commissariat de police de Laazib (Naciria) dans la wilaya de Boumerdes. Information donnée par les avocats qui lui ont rendu visite à la prison de Bordj Ménaiel.

Le jeune militant raconte qu’il a été agressé par le commissaire, en personne, dès son entrée au commissariat, il lui a asséné un coup de poing à l’œil, ce qui lui a provoqué un enflement immédiat.
Ledit commissaire a ordonné ensuite à ses hommes de l’égorger, histoire de le traumatiser moralement. Le calvaire du jeune militant est loin d’être fini, car présenté devant le procureur puis le juge d’instruction, ces deux magistrats lui ont refusé de contacter des avocats.

Un autre cas est signalé à Bordj Bou Arreridj, Brahim LALAMI est sauvagement agressé dans un commissariat de police, il a été présenté devant le juge le bras plâtré.

Notre collectif tire la sonnette d’alarme et met en garde contre la recrudescence de la violence. Ces agissements appellent à un retournement violent de la situation.

Notre appel va en premier lieu à la jeunesse qui manifeste pour continuer à défendre ses droits légitimes dans le calme et avec intelligence.
Les instances de défense des droits humains doivent agir et faire entendre leurs voix, car s’il y a des morts, elles les auront sur la conscience. Le droit à une vie meilleure est un droit naturel garanti pour tous, et quiconque entrave l’accès à ce droit légitime est un despote à combattre.

Déclaration du Collectif des militants kabyles pour la défense des droits humains

Merci de respecter notre travail.