Chronique

Procès en diffamation Matoub-Mehenni

Le président du GPK vient de s’exprimer sur le procès qui a eu lieu à Tizi-Ouzou le 18 juillet 2011 sur l’assassinat de Matoub Lounès.
Il a sans doute des révélations importantes à faire puisque, du vivant de Lounès déjà, ses commentaires sur l’enlèvement de ce dernier lui avaient valu d’être condamné à deux reprises pour diffamation sur la personne de Lounès Matoub qui l’avait poursuivi devant la 17e chambre correctionnelle de Paris.

M. Mehenni, qui se répand en commentaires ne s’est jamais excusé, même après l’assassinat de Lounès, pour avoir diffamé l’icône du combat kabyle.

On ne peut pas prendre les politiques au sérieux tant qu’ils nous prendront pour des imbéciles.

Vous trouverez ci-dessous les photocopies de la grosse de jugement. Jugement en appel. M. Ferhat Mehenni a été condamné lors du premier jugement mais avait fait appel.

Page neuf vous pouvez lire :

PAR CES MOTIFS ET CEUX NON CONTRAIRES DES PREMIERS JUGES

La Cour.

Statuant publiquement, contradictoirement à l’égard de M. MEHENNI Ferhat, prévenu et de M. MATOUB Lounès, partie civile, contradictoirement en application de l’article 411 du code de procédure pénale à l’égard de M. COLOMBANI Jean-Marie, après en avoir délibéré conformément à la loi ;

Reçoit, en la forme, les appels de M. MEHENNI Ferhat, de M. COLOMBANI Jean-Marie et de M. MATOUB Lounès ;

Vu les articles 29 alinéa 1 et 32 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881 et 121-7 du code pénal ;

Confirme les dispositions du jugement déféré en ce qu’il a : déclaré M. Jean-Marie COLOMBANI et M. Ferhat MEHENNI coupables, respectivement en qualité d’auteur et de complice, du délit de diffamation publique envers un particulier, en l’espèce, M. Lounès MATOUB ;

– Condamné chacun des deux prévenus à la peine d’amende de 20.000 francs (vingt mille francs) ;

– Reçu la constitution de partie civile de M. Lounès MATOUB ;

– Condamné solidairement M. Jean-Marie COLOMBANI et M. Ferhat MEHENNI à payer à M. Lounès MATOUB la somme de 25.000 francs à titre de dommages-intérêts ;

Réformant pour le surplus :

Ordonne la publication dans le journal « Le Monde », aux frais des prévenus, dans le mois suivant la date à laquelle le présent arrêt sera devenu définitif, du communiqué suivant à paraître sous l’intitulé

« PUBLICATION JUDICIAIRE » :

 » Par arrêt du 11 septembre 1997 de la llème chambre de la cour d’appel de Paris, Monsieur Jean-Marie COLOMBANI, directeur de publication du journal « Le Monde » et Monsieur Ferhat MEHENNI ont été condamnés à une peine d’amende de vingt mille francs chacun et au paiement de dommages-intérêts à l’égard de Monsieur Lounès MATOUB pour avoir commis, au préjudice de celui-ci, le délit de diffamation publique envers un particulier en publiant, dans le journal « Le Monde » du 31 mai 1996, un article intitulé « Remous autour de « l’affaire Matoub lounès », mettant celui-ci en cause dans l’organisation de son enlèvement en Algérie » ;

Jugement condamnant Ferhat Mehenni pour diffamation à l’encontre de Lounès Matoub.

Francis, Le demi-frère de Lounès est avocat, il  s’est occupé de le défendre dans le procès en diffamation l’opposant à Ferhat Mehenni. L’enlèvement de Lounès par le GIA est évoqué à partir de 1h15 de la vidéo.

Il ne faut pas vous étonner que des militants sincères et honnêtes soient taxés d’être des agents du pouvoir algérien, membre du DRS ou que sais-je d’autre ? En ce qui concerne les femmes, il invente bien pire. Mais qu’attendre d’un individu qui a été formé et élevé dans une école du FLN ?

Diffamer, calomnier, médire et dénigrer, voilà à quoi sert ce mouvement qui n’a rien à envier aux pires moments vécus sous Boukherouba. Accuser de n’importe quoi pour discréditer les Kabyles libres et indépendants afin de faire taire toute voix qui oserait s’élever contre des déclarations qui vont à l’encontre de la cause kabyle.

On ne crée pas un mouvement pour reproduire les habitudes du parti unique. Le plus écœurant c’est le penchant de certains à rapporter des mensonges en affirmant qu’ils sont sûrs des saloperies qu’ils sont contents de répéter.

Je constate que ceux qui étaient promptes à répéter les saloperies inventées par leur gourou ont été à leur tour diffamés. Ils savent ainsi le calvaire qu’ils ont fait vivre à des personnes innocentes.

Je ne condamne jamais sans preuve.

M. K., 19 07 2011

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