Tribune libre

Yasmina Oubouzar s’exprime sur la crise au MAK

Azul, Un document intitulé « Aux origines de la crise au sein du MAK » a été envoyé par e-mail à certains militants et responsables du mouvement pour « expliquer » la crise de confiance entre le MAK et l’Anavad, celle-ci ayant, hélas, éclaté au grand jour le 25 septembre à Paris, suite au discours du président de l’Anavad. Comme nous le savons tous maintenant, cette crise a eu comme conséquence immédiate une gravissime campagne diffamatoire qui a essentiellement ciblé le président du MAK et accessoirement certains de ses plus proches collaborateurs, dont moi-même … entre autres.Ce document qui aurait accidentellement fuité est à l’origine des excuses publiques du président de l’Anavad, ce qui est une bonne chose en soi, puisque Mas Ferhat Mehenni ne se reconnait plus dans cet écrit et, qu’après coup, il en condamne même le contenu. C’est là une très bonne nouvelle qui redonne espoir en de jours meilleurs pour notre combat. Néanmoins, ayant été, à mon insu, mise en cause dans ce courriel, je n’ai pas d’autres choix que de rétablir certaines vérités.

Tout d’abord, je tiens à préciser que c’est au moins depuis la conférence d’At Waavane, soit en 2014, qu’un climat de méfiance et de suspicion a été instauré entre nos deux présidents, et ce par le biais de racontars qui soutenaient mordicus que la conférence d’At Waavane visait à délégitimer le Gouvernement provisoire kabyle et, à terme ,son président, Mas Ferhat Mehenni. Une monumentale absurdité qui a néanmoins failli prendre, si ça n’avait été l’implication de certains responsables et militants, dont moi-même, pour éteindre ce feu qui commençait à ravager notre Mouvement.

La rupture de confiance entre le MAK et l’Anavad, et cette seconde crise que nous venons de traverser, n’est en aucun cas due à une pseudo-négociation de la direction du MAK avec le régime colonial algérien. De l’aveu même de la dernière déclaration conjointement signée par nos deux présidents, cette cabale relève d’une sournoise « intox » distillée parmi les nôtres par les services algériens.

Cela étant dit, il y a lieu de relever qu’il ne s’agit nullement d’une crise au sein du MAK, car le MAK se portait très bien jusque-là, il était même à son apogée. Non, il s’agit bien d’une crise de confiance entre le MAK et l’Anavad et, contrairement à ce qui est avancé ici et là, celle-ci a bien pris racine en 2014 avec la conférence d’At Waavane, et non pas suite à une prétendue négociation avec le régime algérien, ni encore moins suite à la nomination de secrétaires nationaux dans la diaspora par le président du MAK, car, jusqu’à preuve du contraire, le problème ne s’était jamais posé auparavant. Je rappelle que des secrétaires nationaux ont été nommés un peu partout dans la diaspora, et que j’étais moi-même porte-parole du MAK à l’étranger, sans que cela n’ait jamais posé de problèmes. Bien au contraire, tous les responsables du MAK nommés par Bouaziz Ait-Chebib, ont travaillé exclusivement au profit de l’Anavad, et plus précisément au profit du président de l’Anavad, Mas Ferhat Mehenni, et ce, avec honneur et fierté. Lorsque le président de l’Anavad ne disposait pas de document de voyage, c’est moi-même qui suis allée le représenter, y compris en Libye, et contre l’avis des miens qui refusaient de me voir aller dans un pays dominé par les milices islamo-terroristes.

J’en reviens maintenant au contenu du courriel dont il est question ici, et où je suis mise en cause. S’il est vrai que j’avais proposé au président de l’Anavad d’assurer une transition d’une année à la tête du Réseau Anavad le temps d’organiser l’élection d’un nouveau président, et que je proposais également de renommer le « Réseau Anavad » en « Réseau MAK-Anavad » ou « Fédération MAK-Anavad », c’était, d’une part pour consolider les liens devenus hélas vacillants entre le MAK et le GPK, et d’autre part pour apaiser le mécontentement d’une base militante qui ne supportait plus le système des désignations. Par ailleurs, ma proposition n’est pas tombée du ciel, elle était le résultat d’échanges et de concertations tant avec le président du MAK qu’avec le président de l’Anavad, puisque de l’avis général, j’étais celle qui faisait le plus consensus, tant vis-à-vis de la base militante que vis-à-vis de nos 2 présidents (du moins c’est ce que je croyais), pour assurer cette transition, et ce malgré les nombreuses autres tâches qui m’étaient déjà confiées.

Mais voilà que j’apprends, par le biais de ce courriel, que ce serait de ma faute si cette fameuse transition n’a pas eu lieu, parce que j’avais envoyé un SMS au président de l’Anavad pour lui dire que je ne voulais plus être nommée à la tête du MAK-Anavad en France. Or, si l’existence de ce SMS est effectivement une réalité, il n’en demeure pas moins que ce SMS fait suite à une série de blocages et de revirements de situations au sein du réseau Anavad, et que de guerre lasse, et ayant bien d’autres choses à faire, j’ai effectivement dit que « c’était trop compliqué » pour moi, d’autant plus que j’avais demandé à ce que cette nomination soit d’abord annoncée aux militants lors d’une réunion avant qu’ils ne l’apprennent par un décret de nomination communiqué par voie de presse, ce qui n’a jamais été fait … sans compter que ce SMS était avant tout destiné à l’attention exclusive du président de l’Anavad, et nullement destiné à un usage public. J’étais loin de m’imaginer que cette confidence strictement personnelle serait utilisée comme argument « à charge » …

Mieux encore, j’apprends que j’aurais démissionné à deux reprises du poste de directrice de Siwel. Sur ce point, je tiens à préciser que je n’ai jamais « démissionné » au sens strict du terme. Il est vrai que je me suis souvent fâchée, submergée par une charge de travail qui me mettait en difficulté tant dans ma vie familiale que professionnelle, mais malgré tout, je n’ai jamais abandonné la lourde charge de travail de Siwel et je l’ai assumée à mes propres détriments. Cela dit, j’ai effectivement demandé une fois à être temporairement déchargée de Siwel pour des raisons familiales graves, mettant en danger la vie d’un membre de ma famille, le président de l’Anavad en était informé et il avait donné son accord… ce n’était donc pas une démission à proprement parler et je ne crois pas que vouloir consacrer du temps à un être cher que vous risquez de perdre à tout moment soit un crime ! La décision « temporaire », signée du président de l’Anavad, se trouve toujours dans Siwel. Aussi, dire qu’il était à craindre que je fasse pareil (c’est-à-dire démissionner) en me nommant à la tête du MAK-Anavad, c’est explicitement remettre en cause mon sérieux et mon engagement, et qui plus est à mon insu, même s’il est reconnu dans ce même courriel que j’avais effectivement beaucoup apporté à Siwel, et j’ajoute pas « que à Siwel », j’ai assuré bien d’autres missions pour l’Anavad, pour son Réseau et plus encore pour le président de l’Anavad.

Il est dit encore dans ce document que le président de l’Anavad n’avait pas été informé de la composition du Nouvel exécutif mis en place par le président du MAK et qu’il l’avait découvert sur Siwel.

Pour ma part, je tiens à préciser que j’en avais personnellement informé le président de l’Anavad en lui envoyant un message où il était écris textuellement ceci : « le président du MAK m’a proposé de me nommer Vice-présidente du MAK et j’ai accepté ». Il était donc informé au moins de ma nomination puisque je le lui avais moi-même annoncé et qu’il m’avait répondu qu’il avait besoin de moi à ses côtés. J’ai répondu à son message en disant que je serais toujours à son entière disposition à tout moment, comme je l’avais toujours été et je défie quiconque de soutenir le contraire. Par ailleurs, ma nomination au poste de vice-présidente visait également à donner une image positive et MODERNE de la Kabylie aux yeux du monde qui nous voient parfois comme de sombres arriérés, modernes dans le discours mais peinant à concrétiser cette modernité dans les faits. Aussi, avoir une femme comme vice-présidente, et aux côtés du président de l’Anavad, ne pouvait qu’être positif pour notre image au plan international, sans compter que cela permettrait, dans mon esprit et celui du président du MAK, de mettre en échec toute tentative de semer la zizanie entre le MAK et l’Anavad. Nous étions convaincus qu’avec « une vice-présidente du MAK, présente aux côtés du président de l’Anavad, ur yezmir hed ad agh-yekcem ger icer d weksum »… eh bien, nous nous étions lourdement trompés !

À ma grande stupéfaction, je découvre un peu plus loin que je serais rien de moins qu’une « vulgaire usurpatrice » de titre et de fonction, puisque je me « retrouve vice-présidente du Mouvement au mépris des hauts-cadres qui méritaient des promotions à la hauteur des sacrifices qu’ils consentaient chaque jour sur le terrain, et souvent au prix de leur liberté » … en d’autres termes, je n’aurais donc jamais « mouillé la chemise » pour reprendre une expression du fameux discours du 25 septembre, jetant ainsi à la poubelle 8 ans d’investissement total dans le MAK, sans compter les dizaines d’années où j’ai toujours soutenu et défendu Mass Ferhat Mehenni, envers et contre tous, et dans des contextes pour le moins défavorables. Aujourd’hui ce sont des ferhatistes de la 25e heure qui viennent nous faire la leçon iwaken ad agh-mlen d acu-t Ferhat ? ! … awer awdhen !

Cela dit, il convient de préciser que si je n’ai effectivement pas participé « physiquement » aux congrès du MAK, comme cela est indiqué dans le document dont il est question ici, je n’y ai pas moins participé et bien plus qu’on ne peut le croire à première vue. A titre d’exemple, si ça n’avait été moi, il n’y aurait eu aucune information sur le déroulement du congrès de février de 2016 et ses nombreuses arrestations car j’ai assuré seule une charge de travail monumentale en rédigeant en une seule journée des dizaines d’articles pour assurer la couverture médiatique de toutes les arrestations, les comptes rendus des militants arrêtés et séquestrés etc., etc., etc., … sans compter la relecture et les corrections de quasiment tous les documents du Mouvement, et c’est avec honneur et fierté que je l’ai fait et que je le referais encore si cela était à refaire, malgré l’ingratitude et les mensonges gravissimes dont je fais aujourd’hui l’objet.

Parlant encore de ma nomination en tant que vice-présidente du MAK, le président de l’Anavad ajoute que « ce genre de nominations n’est pas inédit » et que le président du MAK « avait déjà procédé à la nomination d’une personne connue pour être anti-MAK et anti-indépendantiste ». Mais comment peut-on porter des jugements aussi expéditifs sur la sincérité et l’engagement d’une personne, et qui plus est à son insu ? J’accepte tous les reproches et toutes les condamnations, à condition qu’elles soient dites face à face, en laissant au moins à la personne mise en cause l’opportunité de se défendre, c’est la moindre des choses sinon, cela porte un autre nom. Par ailleurs, concernant cette personne, je défie quiconque de prouver qu’elle a été, ne serait-ce qu’un jour, anti-MAK, sans compter que cette militante était très bien quand il s’agissait d’établir les contacts avec les Kurdes et de tisser avec eux des liens d’amitié. Par ailleurs, il me semble que l’option indépendantiste est relativement récente et tous, à ce que je sache, n’y ont pas adhéré de suite. Il est donc totalement injuste et déloyal de porter ainsi l’opprobre sur des militants sincères, à plus forte raison lorsque cela se fait dans leur dos.

Il est dit également dans ce courriel que la plupart des membres de l’exécutif mis en place par le président du MAK en France, auraient tenté de déstabiliser le réseau Anavad et son président, Mas Ahmed Haddag. C’est FAUX ! Ce n’est pas parce que des militants n’adhèrent pas un mode de fonctionnement qu’ils cherchent à déstabiliser qui que ce soit, ni Mas Ahmed Haddag, ni encore moins le président de l’Anavad dont nous avons tous fait NOTRE « leader naturel », comme se plait à le rappeler le président du MAK, et ce, depuis plus de 15 ans !

Le problème du Réseau Anavad n’a jamais été un problème de personne mais un problème de fonctionnement ; et c’est ce problème que le président du MAK avait soulevé avec le président de l’Anavad, parce que contrairement au président de l’Anavad, les militants « osent » dire au président du MAK ce qui ne va pas. Par ailleurs, il n’a jamais été question de « destituer » Mas Ahmed Haddag et il n’y a jamais eu de « plan de sape » de l’autorité du président de l’Anavad. Ur nelli ara d ighyal i waken a ntetts di tverda-negh ! ! ! Pour autant, cela ne signifie pas que les militants doivent dire AMEN à tout sous peine de passer pour des traitres ou des infiltrés.

Quant au silence radio évoqué dans ce courriel, et qui aurait valeur de preuve à l’appui pour démontrer l’existence d’un complot, j’affirme pour ma part que j’ai appelé plusieurs fois le président de l’Anavad et qu’il ne m’a jamais répondu, ni rappelée, ni répondu par la suite à mes SMS. Si rupture de contact il y a eu, elle ne vient pas de moi, comme je l’ai précisé à un des membres de la commission qui me demandait « pourquoi je ne répondais pas au président de l’Anavad » … et c’est ainsi que je me suis retrouvée à user de pratiques que je déteste par-dessus tout en transférant les SMS pour prouver ma bonne foi ! Quelle humiliation ! ! ! !

Concernant la scandaleuse cabale évoquant une négociation avec le régime colonial algérien et les graves accusations portées contre la direction du MAK, publiquement accusée de négocier en cachette, notamment suite au discours du 25 septembre, et pour en avoir discuté avec le président du MAK qui a informé les membres de la direction et les membres de l’Anavad, (ce qui est tout à fait normal car c’est bien le contraire qui serait ANORMAL), je témoigne que le président du MAK n’a en aucun cas fait preuve de crédulité quant au sérieux de cette proposition. Par ailleurs, un certain nombre de personnes disposent des échanges concernant cette histoire de négociation, comme ils disposent aussi de la réponse écrite du président de l’Anavad.

Venons-en maintenant à la réunion du 18/09/2016, qualifiée de réunion « téléguidée par Alger », d’abord je demande à voir les preuves de ce qui est avancé et ensuite je réfute avec force le compte rendu tendancieux qui a été fait au président de l’Anavad.

Tout d’abord, il est faux de dire que c’est moi-même, Nacer Tigrine et Dalil Makhloufi, (qualifié, lui aussi à son insu, de proche d’Abrika) qui avons « tenté d’engager la discussion sur le ministre des Institutions, Mass Ahmed Haddag, dans le but de le dénoncer », ce sont les ragots malveillants de certains militants, et autres « électrons libres » gravitant autour de l’Anavad, qui ont précédés cette réunion, et je précise, comme tous les présents à cette réunion sont prêts à en témoigner, et publiquement, que ce sont ces mêmes personnes, qui ont « rapporté à leur sauce », le déroulement de la réunion, qui m’ont suggéré d’appeler, en tant que vice-présidente du MAK, à une réunion des militants du MAK dans la diaspora ! ! ! ! … Et de ce point de vue, la proposition, à elle seule, en dit long ! D’autre part, ces mêmes personnes, qui ont fanfaronné sans vergogne en disant, « je vais aller à la réunion et je vais lui dire ci, et je vais lui dire ça, et moi je ne le reconnais pas l3evd-agi etc. », eh bien, ces personnes ont effectivement été à la réunion du 25 mais ils y ont gardé un SILENCE RELIGIEUX, et cela aussi en dit long !

Par ailleurs, on ne peut pas reprocher à des militants de chercher à se défendre quand ils sont accusés à tort par des nouveaux venus, et encore moins par de parfaits étrangers à nos structures après tant d’années de militantisme ! J’assume pour ma part d’avoir dit que je ne me laisserais pas faire. Je n’ai pas pour habitude de me faire insulter et accuser à tort, sans rien dire. Il y a des limites à TOUT !

Je ne reviendrai pas sur les statuts du MAK qui sont on ne peut plus clairs, mais j’affirme ici, pour avoir travaillé dessus avec d’autres membres du Mouvement, tant pour la préparation du congrès de décembre 2011, que pour celui de février 2016, qu’aucun article des statuts du MAK n’a été frauduleusement ajouté ou supprimé, et je suis très loin d’être la seule à pouvoir en témoigner.

J’en viens maintenant à la gravissime campagne de dénigrement qui a essentiellement ciblé le président du MAK, notamment via une dégoutante campagne visant à entacher son honneur d’honnête homme, mais aussi moi-même, d’autres militants et l’ensemble de l’exécutif du MAK établi ici en France. Il est extrêmement grave de tenter de SALIR des militants juste parce qu’ils ne sont pas d’accord avec un mode de fonctionnement. Plus grave encore, ce sont des pseudos photographes, des FLICS NOTOIRES, et de l’aveu même de certains de nos responsables, qui se permettent de publier des post sur les réseaux sociaux pour affirmer que le président du MAK est un traitre !

Après 8 années de militantisme acharné au sein du MAK, mettant de côté le bien être de ma famille, comme mes intérêts professionnels qui sont en chute libre, du jour au lendemain, je découvre subitement que je suis une INFILTRÉE ! Et cela sort de la bouche de pseudos militants, passant allègrement, et toute honte bue, du MAK au FLN, (excusez du peu ! ! !) ; ce sont ces gens-là, subitement auréolés de toutes les vertus, qui se permettent de colporter publiquement ce genre de monstruosités, attaquant l’honneur et la probité de militants de longue date, comme de jeunes militants qui arrivent sur le terrain ! ! ! Mais quelle HONTE qu’on en soit arrivé là ! Je rappelle à toute fin utile, que je n’ai jamais travaillé pour El Moudjahid, ni pour l’APS, que je n’ai jamais adhéré au FLN, ni encore moins fait de campagne pour Bouteflika, je rappelle aussi que les agents notoires du DRS n’ont jamais fait partie de mes fréquentations, ni encore moins de mes cercles d’amis, et que je n’ai jamais rien discuté avec aucun général algérien, ni aucun commis de l’Etat algérien.

Je suis profondément choquée par ces méthodes indignes des valeurs que nous portons, et je suggère, en toute amitié, au président de l’Anavad de remettre rapidement de l’ordre dans « les troupes ». Il est bien connu qu’un soldat, ça ne réfléchit pas, ça obéit. Par conséquent, j’en conclu que les post insultants, et d’un niveau au ras des pâquerettes, publiés par certains militants, sans doute exaltés par leur nouveau statut de « soldat », ne sont que des ordres exécutés. Reste à savoir QUI a donné ses ordres ? !

Dans le contexte actuel du grave dénigrement dont une partie de la direction du MAK est victime, publier des commentaires du genre « Rien ne sert de choisir entre les enfants d’une chienne, ce sont tous des petits chiens », cela revient à dire que nous sommes des petits chiens, fils ou fille d’une chienne ! Avec tout ce que cela sous-entend… et je vous épargne les minables réponses à ce post tout aussi minable, du genre « On devient KDS de père ou de mère en fils ou fille » mais comme on dit « d win i tent-ixedmen i tent-itcakaten ». Et je rappelle ici que je ne suis pas la fille d’une chienne, je suis la fille d’une lionne kabyle qui a élevé seule ses 4 enfants parce que, à l’aube de sa quarantaine, elle a perdu son mari, mon père, ce berbériste de la première heure qui ne s’est jamais remis de la perte de ses camarades exécutés par leurs propres frères, ni de ses 5 années de prisons et de tortures passées dans les geôles françaises, après avoir été donné, lui aussi par ses propres frères, dans un deal passé entre les services français et les usurpateurs algériens ! ! ! Ce combat pour la Kabylie, je le porte dans mes veines, je l’ai hérité de mon père (trahi par les siens), et je préviens de suite que si cette campagne de dénigrement se poursuit, en osant en plus s’en prendre à nos familles, en osant attenter, y compris, à la mémoire de ceux qui ont tout donné à cette cause.

En vous remerciant pour votre attention,
Bien cordialement,
Yasmina Oubouzar

Ps1 : Par honnêteté, je précise que ce courriel est envoyé à tous ceux qui, à ma connaissance, ont reçu le document intitulé « aux origines de la crise… »

Ps2 : Je dispose de la preuve de tout ce que j’avance dans ce mail, (mails, sms et captures d’écran), y compris le décret dit « de sauvegarde du MAK » (non publié, mais largement dispatché).

Merci de respecter notre travail.